Si, au sein de notre syndicat, l’assemblée générale est souveraine et que le Conseil syndical, formé des délégués, est au cœur de nos pratiques démocratiques, on pourrait dire que le Bureau syndical en est l’extension.

Rappelons que ses membres sont toutes et tous élus par l’ensemble des membres pour un mandat de 3 ans.

Au sein du STTRC, le Bureau syndical a comme principale responsabilité de mener à bien les mandats qui lui sont confiés, de voir aux affaires du syndicat et de le représenter. Cette représentation passe en bonne partie par les échanges que ses membres ont avec des représentants de la direction de Radio-Canada.

Il y a la présidence, qui agit comme porte-parole officiel du STTRC autant auprès de la direction que des autres syndicats présents à Radio-Canada. Cette personne préside les rencontres des différentes instances du syndicat et veille à ce que chaque élu exécute les mandats qui lui sont confiés.

Vient ensuite la personne responsable du secrétariat et de la trésorerie. C’est la personne pivot de l’exécutif. Elle est responsable du bon état de nos finances et du respect de nos statuts et règlements.

Il y a un ou une responsable des relations de travail. Cette personne est au cœur de la vie de la convention puisque sa principale responsabilité est d’en assurer le bon fonctionnement et, le cas échéant, de proposer des aménagements aux membres du Bureau syndical. Si aucun aménagement n’est possible, le différend se retrouve dans la cour de la personne responsable des griefs et litiges. Ces deux membres travaillent en duo. L’objectif est toujours de trouver une solution pour éviter le dépôt de grief et les délais de règlement.

Enfin, dernier élément de ce sextette, la personne responsable de l’équité, de la santé et de la sécurité. L’épuisement professionnel est l’une des principales causes des arrêts de travail à Radio-Canada. On a trop longtemps sous-estimé les impacts de la détresse psychologique liée entre autres à l’accélération du rythme de production et à une désorganisation du travail.

Le deuxième groupe comprend 4 coordonnateurs (Montréal, Régions, Québec et Moncton), des élus sans « portefeuilles » dont la principale responsabilité est de servir de lien entre les différentes sections de leur territoire et les autres membres du Bureau syndical. Ils et elles doivent soutenir le travail des délégués et voir au recrutement lorsque des postes deviennent vacants.