Montréal, 29 mai 2018 – Conformément au mandat qui lui a été confié, le comité de négociation a déposé nos demandes sur les horaires et les permanences.
La réception de la partie patronale laisse peu de place à la discussion.
Sur la demande d’un horaire de sept jours consécutifs maximum, l’employeur demeure sur sa position initiale (8 jours consécutifs).
L’employeur a également refusé la demande d’horaire particulier de cinq jours pour les caméramans JE.
Pour ce qui est de l’horaire comprimé de 13h 1/3, la partie patronale a montré une légère ouverture.
La flexibilité tout azimut figure toujours au centre des demandes de l’employeur.
Parce qu’il est légitime d’avoir une vie en dehors du travail, nos demandes sur la question fondamentale des horaires ne sont pas un caprice. Nos demandes se basent sur des expériences parfois douloureuses de nos membres. Rappelons le rapport de la CNESST sur la réalité des horaires de dix jours de nos collègues de Québec qui conclue ceci :
« 1. L’exposition répétée aux cycles de travail atypiques comprenant des séquences dépassant cinq jours consécutifs et des périodes de repos diminuées entraîne des risques en réduisant les périodes de récupération nécessaires à la réalisation du travail quotidien en bonne santé psychologique.
« 2. La fatigue engendrée pas cette exposition répétée exacerbe l’impact de conflits intergroupes préexistants et occasionne des difficultés supplémentaires. »
En ce qui concerne, la demande de postes permanents, l’employeur a indiqué qu’il apporterait des réponses à notre comité vendredi.
Restons à l’affût d’autres informations vous parviendront régulièrement.