Nous avons appris lundi par un article de La Presse Canadienne que des fonctionnaires du ministère du Patrimoine s’inquiétaient de nouvelles compressions à Radio-Canada.
Le Syndicat des communications de Radio-Canada appelle à la fin du plan 2020, et à l’arrêt des compressions qui touchent nos membre depuis tant d’années. Le SCRC exhorte également la direction de Radio-Canada à abandonner son projet de vente de la tour de Radio-Canada, qui constitue un patrimoine de tous les citoyens.
La conjoncture politique et financière a changé. La direction de Radio-Canada doit ouvrir ses yeux et son esprit pour entamer une nouvelle ère de dialogue avec ceux et celles qui font Radio-Canada.
Au lendemain de l’annonce de réinvestissement du gouvernement, le PDG avait annoncé qu’il poursuivrait l’application de son plan 2020 qui, rappelons-le, prévoit la suppression d’un millier d’emplois.
Quelques jours plus tard, la volonté de la vente de la tour est confirmée et les employé(e)s ont appris, par des articles de presse, que que douze offres étaient déposées.
Sur ce sujet, la direction de Radio-Canada ne se prononce pas clairement et se limite à répéter que toutes les options sont sur la table, sans préciser la nature de ses options.
Parallèlement à cette incertitude, la direction de Radio-Canada lance une offensive massive de transformation de l’organisation du travail sans en discuter avec le syndicat représentant 3000 membres au Québec et à Moncton.
Par ailleurs, les employé(e)s sont appelés à effectuer de plus en plus de tâches qui transforment leurs métiers et leur charge de travail sans qu’ils soient informés de ce qui les attend, ni rémunérés en fonction des tâches ajoutées. Une pratique qui ressemble à la politique du fait accompli.
Nos membres rapportent d’ailleurs quotidiennement des cas de violations des conventions collectives.
La situation à Radio-Canadi augure-t-elle une négociation difficile ?
Le Bureau syndical
Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC)