À la suite de la fusion syndicale, le nouveau Syndicat des communications de Radio-Canada, la FNC et la CSN ont sollicité une rencontre avec les dirigeants de Radio-Canada afin d’échanger sur l’avenir du diffuseur public.
Cette rencontre a eu lieu le mercredi 7 septembre. Côté syndical, la présidente du SCRC, Johanne Hémond et notre responsable de l’équité et de la diversité, Rufo Valencia étaient accompagnés de la présidente de la Fédération nationale des communications (FNC–CSN), Pascale St-Onge, du président de la CSN, Jacques Létourneau ainsi que de François Énault, adjoint au comité exécutif de la CSN. Pour CBC/Radio-Canada, le pdg, Hubert T. Lacroix, était entouré du vice-président principal des Services français, Louis Lalande, du directeur général finances et planification stratégique, Benoit Villeneuve ainsi que de la chef de cabinet de M. Lacroix, Stéphanie Duquette.
L’objectif premier de cette rencontre était d’établir des canaux de communications entre le syndicat et la direction afin d’échanger de façon générale sur l’avenir de Radio-Canada. Ainsi, il n’y a pas été question des négociations pour le renouvellement de la convention collective car ces travaux sont pilotés par les comités de négociation patronal et syndical.
Cette rencontre fut essentiellement tournée vers l’avenir. Le SCRC a fait état des nombreuses inquiétudes des salarié-es quant à l’avenir de Radio-Canada et à leur place dans l’évolution de la Société d’État. De son côté, la direction a réitéré les objectifs de son plan 2020 et exprimé sa vision de l’avenir de Radio-Canada. Les représentants de la Société ont également expliqué le contexte budgétaire et réglementaire dans lequel ils doivent travailler.
D’ailleurs, le gouvernement fédéral s’apprête à lancer des consultations qui au final, pourraient conduire à d’importants changements à la Société d’État. Dans ce contexte, il était primordial pour le syndicat d’aborder ces questions avec la haute direction de Radio-Canada à ce moment-ci car le SCRC, la FNC et la CSN prendront part aux débats qui seront lancés à l’automne par la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly.