Lors de notre rentrée syndicale le 14 septembre, des membres précaires ont lancé un pétition pour exprimer leur rejet des demandes patronales, notamment l’abolition de la liste d’appel. Voici le lien pour la signer:
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Nous_sommes_3000_et_unis_et_nous_rejetons_les_demandes_patronales/?cZrchfb
Le texte de la pétition
Nous sommes 3000 et unis
Nous rejetons les demandes patronale
Dans le cadre des négociations pour la prochaine convention collective de notre nouveau syndicat fusionné, la direction de Radio-Canada voudrait obtenir des concessions inacceptables de la part de ses employés temporaires et contractuels. Ce sont des demandes que vous avez déposées.
Pourtant, ce que semble ignorer la direction, c’est que dans toutes les stations du Québec et de Moncton, temporaires et contractuels constituent des maillons importants dans la production.
À titre d’exemple, les employés au statut précaire représentent plus de 40 % des membres du Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC).
Votre offre ferait reculer les conditions de travail jusqu’aux années 1990:
- Élimination du droit à l’ancienneté, donc des listes d’appel;
- Imposition de quart de travail de seulement trois heures par jour;
- Fin des avantages sociaux;
- Fin des congés annuels et cumulés pour les temporaires;
- Discrétion totale de l’employeur pour la sélection des candidats à la formation;
- Augmentation du nombre de contractuels pour la télé, la radio, le web;
- L’employeur déterminerait à sa guise le contenu des monographies d’emploi et
leur classement salarial;
- Un employé en absence non autorisée de plus de trois jours perdrait son emploi.
Ensemble, permanents, temporaires et contractuels, nous voulons vous dire haut et fort, à vous, le comité de négociations de la partie patronale ainsi qu’à la direction de Radio-Canada, que nous rejetons de telles propositions. Nous valorisons le travail de celles et ceux qui n’ont pas de postes permanents au sein de la Société, mais qui y contribuent de tout leur coeur.
Solidarité.