L’enquêtrice du ministère, Isabelle Rioux, a rendu ses conclusions le 5 avril dernier, ordonnant à l’employeur d’effectuer un examen concernant « les contraintes psychologiques subies par les caméramans engendrés par le modèle du travail, comprenant un horaire variable [ horaires de 10 jours consécutifs, NDLR] et une durée de travail avec des périodes de repos diminués ».
Mme Rioux ordonne également à l’employeur d’effectuer un autre examen concernant les contraintes ergonomiques et psychologiques par des experts impartiaux.
L’agente de santé et sécurité du Ministère du Travail donne à l’employeur jusqu’au 19 avril pour qu’il l’informe des mesures prises. Le comité local santé et sécurité sera également informé.
C’est grâce à la mobilisation des caméramans, des efforts du SCRC et de l’appui des collègues de la station de Québec que nous avons pu remporter cette première victoire.
La situation de nos collègues de Québec a fait l’objet d’une motion du Conseil syndical le 15 novembre dernier et d’une opération de mobilisation à la station le 23 février. Enfin, La Voix du SCRC a consacré un dossier sur le sujet.
Ensemble et unis, nous avançons
Le Bureau syndical